Le chanvre (Cannabis bio marijuana sativa) est l’une des premières plantes domestiquées par l’homme, au Néolithique, probablement en Asie centrale.
Il a ensuite accompagné migrations et conquêtes pour se répandre sur tous les continents. Au cours du temps, les fibres de sa tige ont servis à confectionner des vêtements, du papier, les cordages et les voilures des bateaux. La graine de chanvre bio aussi connue sous le nom de chènevis, tient sa popularité à son ratio en acides gras essentiels idéal (oméga-3/oméga-6 3/1). La graine de chanvre bio contient beaucoup de gras insaturés (polyinsaturés et mono-insaturés), qui sont des gras nécessaires au corps humain lorsqu’ils sont consommés raisonnablement.
Graines de chanvre bio Cannabis sativa
Les graines de chanvre bio sont une importante source de protéine végétale et représentent un atout nutritionnel indéniable car elles apportent les 8 acides aminés essentiels, des fibres alimentaires, des minéraux et des vitamines B1, B2, B3, B6, C et E.
Les graines de chanvre bio décortiquées ont globalement les mêmes propriétés que les graines entières, si ce n’est moins de fibres alimentaires qui sont contenues dans la coque. Elles contiennent 50 % de matières grasses et 35 % de protéines. Les matières grasses sont entre 70 à 90 % des acides gras insaturés, aussi appelés « bon gras », nécessaires au corps humain (oméga-3, 6 et 9).
La consommation de ces graines de chanvre bio n’engendre pas d’effets psychotropes. Le taux de THC est très faible, inférieur à 0,3 %.
Pour plus d’informations, nous vous invitons à faire des recherches par vous-même, car la législation française limite la liberté d’expression concernant les vertus des produits naturels.
Ingrédients :
100 % graine de chanvre entière* (Cannabis sativa).
*Produit issu de l’agriculture biologique certifié
Valeurs nutritionnelles pour 100 g
Valeur énergétique 590 kcal / 2420 kJ
Protéines 22,6 g
Glucides 34,4 g
Lipides 31,7 g
Ces valeurs sont soumises aux variations normales d’un produit naturel.
Conseils d’utilisations :
Comme une autre céréale, la graine de chanvre bio peut se consommer entière ou moulue. Moulue, elle donne une farine très diététique pour les gâteaux et le pain. Il est aussi possible de la faire griller et de la manger à l’apéritif ou en accompagnement des salades. Pour une alimentation diététique et originale.
Pour préserver au maximum les saveurs des graines, une fois ouvert, il est recommandé de les conserver au réfrigérateur et de les consommer sous 2 mois.
Ces graines de chanvre bio ne peuvent pas être utilisées comme semences.
Un avis consommateur, ou avis client, désigne un élément d’appréciations et commentaires donnés par les acheteurs sur un produit ou un service, que ce soit sur un critère particulier ou la globalité de l’offre. Ces opinions reflètent le niveau de satisfaction de la clientèle.
Vous pouvez consulter les avis clients du site du laboratoire Biologiquement en suivant ce lien : avis biologiquement.com
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Ingrédients : (pour un pot d’environ 500 g)
500 ml d’eau de source ou filtrée.
30 à 70 gr de graines de chanvres bio entières.
20 à 50 gr de graines bio décortiquées.
2 à 4 cuillères à café de purée de graines de chanvre bio.
Une pincée de sel.
1 à 3 cuillères à café de sucrant (sirop d’agave, d’érable, sève de kitul…).
Lait de chanvre biologique
Préparation : – version graines de chanvre bio entières :
Prétremper les graines pendant 8 à 12 heures.
Jeter l’eau de trempage.
Rincer les graines à l’eau.
Une fois les graines mixées avec l’eau & le sel, passer le lait à travers une étamine (ou tout linge assez fin & propre).
– version graines de chanvre bio décortiquées :
Nulle phase de trempage ou de rinçage n’est nécessaire : on peut directement passer à l’étape du mixage des graines avec de l’eau (et du sel).
Une fois le lait obtenu, on peut le consommer tel quel, ou bien le filtrer, lui aussi. Sans l’étape de filtrage, il peut y avoir des tout petits bouts de résidus qui peuvent déplaire à certains palets sensibles.
– version purée de graines de chanvre bio :
Il suffit de mixer l’eau, le sel et un peu de purée. En moins de 15 secondes, le lait est prêt !
Conservation :
Se conserve au réfrigérateur. A consommer dans les 3 jours.
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Trop de jardiniers utilisent des fertilisants et des pesticides chimiques, sans en connaître les graves conséquences sur leur santé et en terme de pollution dans l’eau, dans le sol : plantes trop riches en nitrates et contenant des résidus de pesticides, pollution des nappes phréatiques, destruction des auxiliaires en même temps que des ravageurs.
Plants de cannabis biologiques
Culture de cannabis bio, c’est :
Jardiner en harmonie avec la nature
Recycler les déchets animaux et végétaux en un bon compost pour maintenir un sol fertile et sain.
Réduire la pollution en n’utilisant aucun produit chimique de synthèse : le compost assure la fertilisation, le mulching et d’autres techniques permettent le contrôle des mauvaises herbes, des méthodes préventives et quelques produits non toxiques permettent de lutter contre les ravageurs et les maladies.
Encourager la diversité en cultivant un grand choix de variétés
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Une famille paisible du Colorado coulait des jours heureux jusqu’à ce que leur bébé soit victime de violentes crises d’épilepsie. Après de nombreuses tentatives de soin sans résultats, et voyant l’état de leur petite fille se dégrader à vue d’œil, Max et Paige ont alors opté pour la solution de la dernière chance : le cannabis bio marijuana.
Découvrez le parcours de cette petite fille jusqu’à sa guérison.En 2006, Max et Paige Figi, déjà parents d’un petit Max, voyaient la famille s’agrandir avec l’arrivée de Charlotte et Chase, des jumeaux. Ils étaient à peine âgés de trois mois lorsque la vie de toute la famille a basculé. En effet, Charlotte a été victime d’une sorte de crise d’épilepsie et immédiatement conduite à l’hôpital. Après de nombreux test (IRM, EEG, ponction lombaire), les médecins très perplexes, annonçaient que tout était « normal ».Dès lors le cauchemar a commencé. Les crises de Charlotte étaient de plus en plus fréquentes, les séjours à l’hôpital de plus en plus rapprochés. Le verdict est tombé : Charlotte était atteinte du syndrome de Dravet. C’est une forme rare et grave d’épilepsie réfractaire dont les premières crises commencent généralement avant l’âge d’un an. Le cas de Charlotte était déjà très avancé.
Les médicaments fonctionnaient de moins en moins et les crises étaient de plus en plus lourdes. Un spécialiste pensait que mettre l’enfant sous un régime cétogène serait bénéfique, celui-ci a aidé à contrôler un certain temps les crises mais a eu de nombreux effets secondaires. Le système immunitaire de Charlotte a chuté et des problèmes comportementaux ont fait leurs apparitions.Après deux ans de régime, Charlotte avait perdu la capacité de marcher, de parler, et de manger. Elle avait en moyenne 300 crises par semaine. Son cœur s’est arrêté un certain nombre de fois, les médecins avaient même suggéré de la mettre en coma artificiel afin de pouvoir laisser son corps se reposer. C’est alors que Paige jusque-là contre, a décidé d’avoir recours à la marijuana médicale. Cela n’a pas été chose simple car Charlotte était la plus jeune patiente pour qui on envisageait ce traitement. Après de nombreuses réponses négatives, Paige a fini par obtenir la signature de deux médecins, et se procura ainsi une huile à base de marijuana pour la tester sur Charlotte.
Les résultats étaient spectaculaires. Les crises ont cessé, la première heure Paige pensait à un coup de chance, une sorte de coïncidence. Puis finalement, les crises ont cessé pendant les 7 jours qui ont suivis. Charlotte recevait alors deux fois par jour dans sa nourriture une dose d’huile de cannabis bio.Aujourd’hui, Charlotte a 6 ans et est en plein essor. Les crises sont limitées à une ou deux fois par mois et ne surviennent que dans son sommeil. Elle marche, se nourrit et parle de plus en plus, et est même en mesure de faire du vélo comme n’importe quel enfant de son âge.
Ça peut paraître surprenant de donner du cannabis bio à une enfant de seulement quelques mois mais on est heureux de voir que ça a porté ses fruits et que sa vie a pu être sauvée. Nous sommes ravis que Charlotte ait enfin le droit à une vie normale comme n’importe quelle petite fille de son âge. Cependant, prescrire de la drogue à un enfant reste un geste loin d’être anodin et dont il faut mesurer toutes les conséquences. Et vous, seriez-vous prêt à donner de la drogue à votre enfant pour le sauver ?
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TRIBUNE L’année 2014 sera-t-elle celle du cannabis bio marijuana?
Depuis le 1er janvier, on peut se procurer légalement de la marijuana bio à usage récréatif dans l’Etat américain du Colorado, qui en a légalisé la vente dans des commerces spécifiques, où tout résident âgé de plus de 21 ans peut acheter jusqu’à 28 grammes. L’Etat de Washington a également voté cette mesure révolutionnaire qui y entrera en vigueur dans quelques mois, comme en Uruguay.
Ces trois Etats ont-ils été sévèrement drogués pour autoriser et superviser culture et distribution de marijuana ? Pas du tout : conscients de la faillite de la prohibition, ils font preuve de pragmatisme et se lancent avec courage sur cette voie de la légalisation contrôlée que les Pays-Bas ont en partie défrichée, avec un certain succès, depuis les années 70.
Chanvre indien biologique
A l’inverse, les responsables politiques français sont toujours bouchés : prisonniers de leurs fantasmes, préjugés et tabous, l’énorme majorité d’entre eux attrape immédiatement des boutons si on leur parle de légalisation contrôlée. Mais ils feraient bien, parmi les bonnes résolutions de l’année, d’amorcer une réflexion sur la question, hors de l’hystérie diabolisante qu’ils affectionnent. Voici, pour la nourrir, les termes du débat.
1) La prohibition ne marche pas. C’est une politique qui est coûteuse et inefficace : l’interdiction du produit n’a aucun effet sur la consommation, qui reste élevée en France. Pourquoi la maintient-on ? Selon la dernière enquête Espad 2011 (1), la moitié des lycéens français ont déjà fumé du cannabis, d’après leurs dires. Cette consommation connaît parmi eux «une diffusion comparable à celle du tabac», et on note même une «intensification des consommations» (cannabis, alcool et tabac) dans les classes de seconde et première. Signe de l’inanité de la prohibition, la moitié juge facile de se procurer du cannabis ; seuls 15% estiment impossible d’en trouver.
2) La prohibition ne profite qu’aux trafiquants. Elle leur assure un marché noir juteux sur lequel l’action policière a peu d’influence : effectuer des saisies ne sert pas à grand-chose, car tout réseau démantelé est aussitôt remplacé par un concurrent. A l’inverse, légaliser ferait mécaniquement baisser la délinquance, puisqu’une partie du marché passerait de l’illégal au légal.
3) La prohibition génère le crime. Si la vie dans certaines cités urbaines transformées en supermarchés du shit est insupportable, ce n’est pas à cause du cannabis, mais de la prohibition. Pareil pour les règlements de compte liés au trafic : si certains jeunes de 18 ans se font descendre, ce n’est pas à cause du cannabis, mais de la prohibition. Si ce commerce était légal, ces crimes diminueraient. Quand les politiques comprendront-ils que le système qu’ils favorisent conduit à des meurtres ?
4) Poursuivre l’usage est inutile et injuste. La Conférence de consensus sur la prévention de la récidive lancée par Christine Taubira avait suggéré, l’an dernier, de réprimer l’usage de cannabis d’une simple amende, afin de désengorger les tribunaux : en 2010, les infractions sur les stupéfiants représentaient 8,5% des condamnations en correctionnelle, qui ciblent de façon discriminatoire les habitants des quartiers populaires. A quand la mise en œuvre de cette mesure déjà préconisée par Nicolas Sarkozy, quand il était ministre de l’Intérieur ?
5) L’incidence d’une dépénalisation ou d’une légalisation sur la consommation est incertaine. Si on poursuit moins les usagers, passibles en France d’une peine maximale d’un an de prison, la consommation va-t-elle croître ? Pas sûr : le Portugal a dépénalisé en 2001, sans constater d’augmentation. Mais comme une légalisation contrôlée rend le cannabis plus facile à obtenir, le risque d’une augmentation de la consommation existe. L’Uruguay et les deux Etats américains serviront de laboratoires dont le succès dépendra de cette question : si la consommation augmente, le modèle sera à revoir.
Mais cet argument peut être retourné. Malgré une des législations les plus répressives, les jeunes Français (15-24 ans) sont champions d’Europe de la consommation. Alors qu’aux Pays-Bas, il y a, en proportion de la population, moitié moins de fumeurs, avec un produit plus facilement disponible. Là-bas, on privilégie la prévention ; en France, on la délaisse. D’où la question : pourquoi ne pas économiser les centaines de millions d’euros dépensés en pure perte pour la répression et les affecter de solides campagnes de prévention ?
6) La légalisation contrôlée apporte des ressources financières. Au Colorado, on estime que l’Etat récupérera l’équivalent de 49 millions d’euros en taxes cette année, dont une bonne partie sera dévolue à l’enseignement, sur un chiffre d’affaires global attendu de 420 millions d’euros. Cet argument financier est aujourd’hui majeur. Comment peut-on, en France et sans débat, se priver de cet argent, ou le laisser aux trafiquants ?
(1) L’enquête European School Survey Project on Alcohol and Other Drugs (Espad) compare les consommations de substances psychoactives chez les jeunes de 16 ans dans trente pays européens. Ses résultats ont été détaillés en novembre 2013 par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT).
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De nombreux patients atteints de la sclérose en plaque (SEP) nourrissent de l’espoir après l’annonce de l’autorisation de mise sur le marché pour le Sativex, suite au feu vert de l’agence nationale de sécurité des médicaments. Mais sur les quelque 80 000 malades en France, seuls 2 000 à 5 000 d’entre eux pourraient se voir prescrire ce spray buccal à base de cannabis bio marijuana.
En effet, l’indication thérapeutique demandée par le laboratoire Almirall – qui commercialise le Sativex en Europe – est extrêmement restrictive : il s’agira uniquement du traitement symptomatique de la spasticité (contractures) liée à la SEP des patients adultes, résistante aux autres traitements.
Des patients originaires des pays où le Sativex est déjà autorisé ont pu attester de son efficacité contre la douleur. Les Français concernés devront encore faire preuve de patience, probablement jusqu’en 2015. Attentes et espoirs de ceux qui ne l’ont jamais testé.
Soizic, 63 ans, retraitée, vit avec la SEP depuis quarante-quatre ans
« Cela va faire dix ans que j’attends le Sativex, depuis le premier jour où j’en ai entendu parler. Quand on est atteint de SEP, la spasticité finit malheureusement souvent par arriver, presque pour 50 % d’entre nous. On ne supporte plus rien, c’est tellement douloureux qu’on finit par vivre reclus. Pour moi, cette maladie est une histoire de solitude. Et le Sativex pourrait enfin mettre fin à cet isolement. Je vis avec cette maladie depuis mes 19 ans, et j’en ai 63, j’arrive donc à un âge exceptionnel pour la SEP. Je sais que je n’ai plus que quelques années à vivre, et le Sativex pourrait changer la donne. J’attends qu’il me permette de reprendre une vie normale, qu’il me permette de me socialiser à nouveau. Car la douleur de mes crampes est telle que j’ai choisi de m’isoler, par peur de ne pas réussir à expliquer.
Je ne veux plus que mes amis, mon compagnon, ou même mes collègues à l’époque où je travaillais, soient témoins de ces crises, qui arrivent sans prévenir et peuvent durer des heures. J’ai choisi de ne voir mon compagnon que deux fois par semaine, pour ne pas qu’il subisse mon quotidien, pour ne pas qu’il ait pitié quand je ne peux plus marcher ou que je ne peux pas m’empêcher d’hurler.
Un jour, mon neurologue m’a gentiment suggéré de fumer un petit joint, pour soulager ma douleur. Depuis, comme beaucoup de patients dans mon cas, je fais cultiver du cannabis dans mon jardin, pour inhaler une bouffée tous les soirs. Parfois, je dose mal et je suis stone, un effet secondaire désagréable. C’est pour ça que le Sativex sera parfait : je veux le bon dosage, celui qui me permettra de revivre normalement en société, sans douleurs et sans être stone. Cinq à six vaporisations sous la langue contre le même nombre de cachets aujourd’hui, et pourtant, ça pourrait tout changer. »
Myriam, 43 ans, puéricultrice, diagnostiquée il y a sept ans
« Cela fait quelques temps que je réfléchis sur le Sativex dont m’a déjà parlé mon neurologue. Cela me semble être la meilleure solution face aux traitements anti-douleurs actuels : les anti-épileptiques, les neuroleptiques et les somnifères sont des traitements de chevaux qui abattent et dont les effets secondaires, atroces, rendent incapables de faire quoi que ce soit, sinon de rester cloué au lit. S’il ne sera pas forcément plus efficace que les traitements antidouleurs qu’on prend déjà, le Sativex aura l’avantage indéniable de produire des effets secondaires moindres. En plus, comme c’est un sublingual, j’imagine que ce sera beaucoup moins contraignant à prendre. »
Camille, 22 ans, diagnostiquée il y a huit ans
« Depuis huit ans que j’ai une sclérose en plaques, je suis passée par un peu tous les états, du plus bas au plus haut, et, avec eux, différentes douleurs, des pires aux plus supportables. Je les trouve indescriptibles d’ailleurs, ces douleurs : quand quelqu’un a mal à la tête, au ventre ou à la gorge, les traitements sont spécifiques et ciblés. Mais que répondre à “ma peau me brûle” ou “mes nerfs sont martelés, insensibles, douloureux” ? Depuis le temps qu’il existe outre-Atlantique, ce médicament Sativex nous permettra peut-être d’oublier notre corps quand il souffre, d’oublier un temps que l’on est malade. »
Jacqueline, 60 ans, retraitée, diagnostiquée il y a huit ans
« Mon point de vue est mitigé. En termes d’efficacité, la question ne se pose même pas : le Sativex a déjà fait ses preuves dans les nombreux pays où il est autorisé, on sait que ça marche. En tant que patiente dont les contractures et les spasmes résistent aux traitements antidouleurs, j’attends le Sativex avec une impatience indicible, tout comme mon neurologue, qui aurait aimé me le prescrire plus tôt : ça fait des années qu’il se bat, au gré des colloques internationaux, pour cette autorisation.
Faute d’une mise sur le marché trop tardive en France, contraignant les sclérosés à recourir à des pratiques illégales, je me suis jusque-là soulagée avec des teintures-mère, une sorte de macération d’alcool et de plantes, qui font tomber 40 % de mes douleurs. Le Sativex aura le mérite d’être encadré, contrôlé médicalement, donc on saura exactement ce qu’il y a dedans. Tout cela est une aberration : nos médecins sont les premiers à nous suggérer de tirer sur un joint, alors pourquoi a-t-on autant attendu pour encadrer le procédé médicalement ? Cette frilosité médicale, sociétale et politique face au cannabis en France est due à une diabolisation de ce produit : on a peur que ça ouvre la porte à la légalisation et à la libre-circulation du cannabis à des fins thérapeutiques d’abord, puis récréatives, ensuite. Pourtant, on le prescrivait à des fins thérapeutiques jusqu’au milieu des années 1950.
Je regrette aussi le fait que l’attribution du Sativex sera aussi restrictive : les patients vont devoir faire leurs preuves pour y avoir droit, alors que la douleur est quelque chose de très subjectif, devant laquelle nous ne sommes pas égaux. Sans parler des patients atteints d’autres maladies, comme le cancer, qui vont devoir se battre encore longtemps pour y avoir eux aussi droit, un jour. »
Hélène, 29 ans, chargée de relation dans le secteur de l’énergie, diagnostiquée il y a sept ans
« Avec la mise sur le marché du Sativex, j’espère pouvoir calmer ma spasticité musculaire des membres inférieurs. Je souffre énormément de crise de spasmes et de contractions. Je ne suis pas en fauteuil roulant mais j’ai des difficultés pour marcher correctement vu mes raideurs dans les jambes. C’est un assortiment d’ataxie, de syndrome cérébelleux et d’un signe de Lhermitte (sensation de décharge électrique,ndlr). La vie quotidienne est compliquée avec cette maladie, mais j’espère que ce médicament pourra me soulager un peu à condition qu’il n’ait pas d’effet sédatif comme la plupart des médicaments actuels.
Dans tous les cas, le fait qu’il soit à base de cannabis ne m’effraie pas. On se sert bien de la morphine en milieu hospitalier sans problème majeur bien que ce soit une drogue puissante. Alors pourquoi pas le cannabis ? »
Camille Bordenet
Un avis consommateur, ou avis client, désigne un élément d’appréciations et commentaires donnés par les acheteurs sur un produit ou un service, que ce soit sur un critère particulier ou la globalité de l’offre. Ces opinions reflètent le niveau de satisfaction de la clientèle.
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De nombreux consommateurs voient d’un bon œil la culture, chez eux, de plants parfaitement illégaux. Parallèlement, d’importants réseaux font pousser du cannabis bio marijuana à une tout autre échelle. Témoin, la multiplication de grosses saisies dans le Nord – Pas-de-Calais.
Sûrement n’ont-ils jamais imaginé avoir la main verte, mais pour répondre à leur addiction au cannabis, de plus en plus de consommateurs nordistes s’improvisent horticulteurs d’intérieur. À l’ère des forums sur Internet et des magasins spécialisés ouvrant dans tout le Nord – Pas-de-Calais, il n’a jamais été aussi facile de se mettre à la culture du placard, en faisant pousser, en toute illégalité, sa drogue chez soi.
Il y a quelques années, Stéphane a reçu d’un ami un cadeau particulier : un plant de cannabis. Le trentenaire, résidant dans l’Arrageois et inséré dans la société, fume du cannabis depuis de longues années. Des prix excessifs à l’achat, le risque de se faire arrêter à chaque voyage aux Pays-Bas, Stéphane a sauté le pas : il s’est improvisé jardinier pour faire pousser son herbe. « À la base, c’est purement économique, explique-t-il. Après, le plaisir du jardinage est venu, en allant sur les forums spécialisés. » Dans sa serre, Stéphane possède actuellement trois plants. « J’en ai eu jusqu’à dix, mais j’en ai perdu en route. Mon objectif, c’est faire pousser sans que ce soit une corvée. Ce n’est surtout pas pour revendre. »
Système de culture de cannabis en intérieur
Le nombre de ces cannabiculteurs qui comme Stéphane passent de la simple détention à la production – passible de 20 ans de prison et de 7,5 millions d’euros d’amende – serait en constante augmentation. « On rencontre de plus en plus de gens qui cultivent pour eux-mêmes ou leurs amis, en dehors des gros trafics », constate Nathalie Lancial, sociologue à Lille pour l’association le Cèdre bleu. Même remarque à l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) : « La production de cannabis à domicile poursuit son essor parmi les usagers dans la métropole lilloise notamment, une tendance qu’on constate depuis à peu près quatre ans. » Les professionnels de la jardinerie (lire ci-contre) renchérissent : « Même si la plus grosse demande vient de la métropole, nous avons des cannabiculteurs aussi bien sur la côte qu’à Arras ou Valenciennes. » Côté police et gendarmerie, on confirme une hausse des saisies chez les particuliers au niveau national : avec 130 000 plants saisis en 2012 contre 40 000 les années précédentes. Le Nord n’est pas épargné. Selon l’OFDT, un joint sur neuf fumés en France provient d’une culture domestique. Moins cher
Les causes sont multiples : « Il y a une raison économique bien sûr : ça coûte moins cher de se fournir à domicile et cela peut sembler moins risqué que d’acheter dans la rue. Mais il y a aussi l’augmentation des prix, la volonté de ne plus se mêler à des milieux différents du sien, celle de contrôler la qualité de ce qu’on fume et la tendance du moment qui est de tout faire soi-même. » Pour la sociologue, les profils sont très divers : « Ça va du collégien au cadre père de famille. » Même réponse du côté des jardineries « indoor » : « Le durcissement de la législation en Hollande (lire ci-contre) a dû aussi jouer. » Pour la direction départementale de la sécurité publique (DDSP), le boom de la culture maison du cannabis est aussi dû à Internet : « On y trouve de tout, graines et instruments, très facilement. »
Mais pour les cultivateurs en herbe, les risques sont réels et pas seulement avec les forces de l’ordre ! Mathieu (1), Lillois à la trentaine sportive, fume du cannabis depuis plus de dix ans, à raison « d’un à deux joints par jour, plus quand je suis en soirée ». L’an dernier, avec ses trois colocataires, il a découvert les agréments de la culture locale, au fond de son jardin. « Mais, plus la récolte approche, plus l’odeur est forte. Il faut faire gaffe aux voisins, aux gens qui viennent chez toi. » Le risque : « La convoitise de ceux qui ne veulent pas s’embêter à jardiner ! On a été cambriolé. Ensuite, les types ont tenté de s’introduire chez nous et on s’est battus. Impossible d’appeler la police puisqu’on était nous-mêmes dans l’illégalité… » Les colocataires ont alors décidé de se séparer. Mathieu vit désormais en appartement et est retourné voir son revendeur dans la rue, « avec un pic d’adrénaline à chaque fois ». Arrêter ? Il « y songe », mais attend et « mise d’abord sur la dépénalisation en France ». De grands cultivateurs très discrets
Il faut souvent un incendie accidentel pour les révéler au grand jour, car les grands cultivateurs de cannabis en intérieur font preuve d’une extrême discrétion. « Le calcul est très simple : 700 plants de cannabis peuvent rapporter 400000 euros environ par an », explique Michel Gandilhon, chargé d’étude à l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies. De l’argent facile pour les trafiquants ? Un placement rentable plutôt : la production d’un plant à deux euros rapportera 320 euros après revente dans les rues. La culture en intérieur, dans des hangars ou friches industrielles, demande une haute technicité, mais permet 4 à 6 récoltes annuelles. Mafias
Ces derniers mois, les découvertes de grosses plantations se sont multipliées dans la région : 650 plants à Wattrelos en juillet 2011, 350 plants découverts après un incendie à Thumeries en 2012, 1 000 plants à nouveau dans un sinistre à Lille, puis 10 000 plants à Lessines en Belgique après l’explosion d’un groupe électrogène fin décembre. « Les services répressifs du nord et de l’est de la France enregistrent de beaux succès dans le démantèlement de quelques cultures d’envergure », explique un expert de la division du renseignement et de la stratégie à l’office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants. « La plupart de ces plantations font moins de 1 000 pieds. C’est très chronophage et peut demander beaucoup de main-d’œuvre pour les plus grosses. »
« Le phénomène des cannabis factories (grandes plantations) a débuté dans les années 80 aux Pays-Bas avec la constitution de grandes mafias », détaille Danièle Jourdain-Menninger, présidente de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie. « Elles ont essaimé et se sont étendues en Allemagne, Flandre et Belgique. » Avec leurs croisements génétiques pour une pousse plus rapide, les graines utilisées n’ont plus grand-chose de biologique. « La France reste un marché en gestation. La consommation d’herbe est en augmentation, mais la résine reste encore le produit stupéfiant le plus consommé », constate Michel Gandilhon. « À l’exception de quelques plantations de plusieurs centaines de pieds tenues par des gangs vietnamiens démantelés depuis trois ans, l’on ne voit pas de grandes mafias se développer autour de la culture d’herbe sur le territoire français. C’est encore le fait de planteurs expérimentés. » Jusqu’à quand ? Les «jardineries d’intérieur» poussent dans la région
C’est un hangar de jardinerie classique, à Lille. Sauf qu’il y a vraiment beaucoup de lampes, de réflecteurs de lumière et que la marque hollandaise « Canna » se retrouve un peu partout. Même ambiguïté cultivée sur le site Internet d’une des deux chaînes de jardinerie « indoor » (pour planter en intérieur) présentes dans la région : avec une grande feuille façon cannabis, on nous promet une « livraison discrète ».
Des magasins faciles à trouver : il suffit de taper « Nord magasin cannabis » sur Google. Mais où l’on témoigne difficilement : à Lille, un patron va même jusqu’à nous menacer de poursuites judiciaires si on associe sa jardinerie à la culture cannabique. D’autres parlent plus volontiers… de manière anonyme : « On est sur une ligne très fine, reconnaît l’un d’entre eux. Au départ, je ne voulais pas être associé au cannabis, ne serait-ce que pour éviter les ennuis. On peut quand même être poursuivi pour incitation à planter. Et puis, j’ai vu que je perdais des clients. Si on n’est pas estampillé Canna ou si on n’a pas des produits Big Bud, en référence à une sorte de cannabis, on fait moins de chiffre, c’est très net. »
Pour ce gérant, sa clientèle de « cannabiculteurs » a augmenté depuis quatre, cinq ans : « Avec le durcissement de la loi en Hollande, les gens préfèrent cultiver chez eux mais on a toujours affaire à des petits consommateurs, jamais à des grossistes. De toute façon on ne peut pas fournir un même type de produits en grosse quantité et ces gens-là préfèrent la discrétion voire un contact direct avec des fournisseurs belges ou hollandais qui sont champions en la matière. »
Malgré l’absence de ces gros cultivateurs, les deux chaînes sont en plein essor. On compte ainsi trois ouvertures ces derniers mois dans la région et ces « growshop » comme on les appelle existent aussi bien à Arras qu’à Boulogne, Dunkerque ou Valenciennes. « Oui, ça marche bien, reprend le gérant anonyme, mais on ne se gave pas non plus. Et je rappelle quand même que la majeure partie de nos clients cultivent des tomates ou des orchidées ! »
S. F.-P. Les grandes lignes
La consommation. L’herbe représente 40 % du cannabis consommé en France. Un gramme se monnaye entre 6 et 10 euros en moyenne.
La peine. La production de cannabis est passible de vingt ans de réclusion criminelle
ou d’une amende pouvant aller jusqu’à 7 500 000 euros.
La phrase. « Une société a besoin de normes, de règles, d’interdits. Et la consommation de cannabis n’est pas quelque chose d’anodin. » Manuel Valls.
Le reste du monde. Début décembre, l’Uruguay est devenu le premier pays légalisant la vente, la production et la consommation de haschisch encadrées par l’État.
Un médicament. La France a autorisé la mise sur le marché du Sativex, spray buccal à base de cannabis. Il sera prescrit en 2015 à 1000 patients atteints de sclérose en plaques.
Et aux Pays-Bas ? Aux Pays-Bas, la politique en matière de cannabis repose sur la séparation des marchés entre les drogues dures et les drogues douces et donc la réduction des risques. La vente du cannabis est autorisée depuis 1976 dans les coffee shops, à raison de 5grammes maximum. Fin 2012, le pays a voté une loi pour interdire la vente de cannabis aux étrangers ne séjournant pas aux Pays-Bas. Une carte cannabis (« wietpas ») a alors été mise en place, d’abord dans le sud du pays. Mais jamais parvenue jusqu’à Amsterdam et ses 200 coffee shops, elle a été progressivement abandonnée dans les villes frontalières craignant pour le tourisme.
Le cas français. Notre pays reste l’un des pays les plus répressifs en la matière puisque l’achat, la vente, la production, etc. sont totalement illégaux.
L’actu. Depuis le 1er janvier, l’État du Colorado aux États-Unis autorise la vente libre de marijuana pour adulte. Celle-ci est lourdement taxée à la vente et à la production.
Les saisies. La part de l’herbe dans les saisies réalisées par la police française est passée de 11 % en 2008 à 20 % en 2012.
Combien ? Une installation pour un consommateur régulier (plants, tentes, engrais, lampes) revient entre 100 et 200 euros. Auxquels il faut rajouter les frais d’électricité.
La toxicité. Les effets du cannabis perturbent le fonctionnement physique et psychique de l’usager en ayant un effet sur le cerveau.
Un avis consommateur, ou avis client, désigne un élément d’appréciations et commentaires donnés par les acheteurs sur un produit ou un service, que ce soit sur un critère particulier ou la globalité de l’offre. Ces opinions reflètent le niveau de satisfaction de la clientèle.
Vous pouvez consulter les avis clients du site du laboratoire Biologiquement en suivant ce lien : avis biologiquement.com
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La France a donné un premier feu vert à l’utilisation médicale du cannabis bio marijuana bio avec une autorisation de mise sur le marché pour un spray à base d’extraits de chanvre, le Sativex, destiné à soulager les malades de sclérose en plaques.
De nombreux pays en Europe ont déjà autorisé ce produit et la France était l’un des derniers sur le continent où il n’était pas possible de le prescrire en raison d’une législation interdisant l’usage de produits à base de cannabis.
Ce verrou a sauté en juin dernier avec la publication d’un décret autorisant la vente ou fabrication de médicaments contenant des dérivés du cannabis, selon Nathalie Richard, responsable de ce dossier à l’Agence du médicament (ANSM).
L’ANSM a délivré jeudi la première autorisation de mise sur le marché (AMM) pour un tel produit. Le Sativex est un spray buccal à base d’extraits de plants de cannabis avec, comme principes actifs, le delta-9-tétrahydrocannabinol (THC) et le cannabidiol (CBD).
L’AMM «est une étape préalable à la commercialisation qui interviendra à l’initiative du laboratoire», a expliqué le ministère de la Santé dans un bref communiqué.
Produit par les laboratoires britanniques GW Pharmaceuticals, ce spray sera commercialisé en France par le laboratoire Almirall. Son PDG Christophe Vandeputte avait indiqué fin 2013 espérer une commercialisation «au mieux en 2015».
En France, comme dans les autres pays européens où il est autorisé, le Sativex pourra être utilisé «chez certains patients atteints de sclérose en plaques, pour soulager les contractures sévères, résistantes aux autres traitements».
Le traitement devra être initié par un neurologue ou un médecin rééducateur hospitalier mais l’ordonnance pourra ensuite être renouvelée par un généraliste avec une durée de validité limitée à 28 jours, a expliqué à l’AFP Mme Richard.
Réservé aux adultes
Le Sativex sera réservé aux adultes et sera «totalement contre-indiqué» pour les femmes qui allaitent en raison d’une concentration du principe actif dans le lait, a-t-elle précisé.
Il sera déconseillé pour les femmes enceintes et contre-indiqué «chez les patients présentant des antécédents de psychoses ou de maladie psychiatrique», selon Mme Richard.
«Une bonne nouvelle»
Ce sont les pharmacies de ville qui délivreront le produit, qui devra être conservé au frais et dans des endroits sécurisés, a-t-elle précisé.
Cette autorisation est une «bonne nouvelle» pour soulager les patients souffrant de sclérose en plaques, a commenté pour l’AFP le professeur Michel Reynaud, spécialiste des addictions à l’hôpital Paul-Brousse (région parisienne).
Les risques d’usages détournés de ce produit semblent limités, selon le fabricant qui n’aurait pas relevé de détournement à des fins récréatives, selon Pr Reynaud, consulté sur ce dossier par les autorités sanitaires françaises.
Le mélange de THC et de cannabidiol (CBD) rendrait en outre le produit peu attractif pour les adeptes de joints.
La présidente de Principes actifs, une association d’usagers de cannabis thérapeutique, Fabienne Lopez, ne cache pas sa déception des restrictions d’usage aux seuls malades de sclérose en plaque.
«Ca laisse beaucoup de gens sur le côté (…) Dans d’autres pays, le Sativex est prescrit pour de nombreuses pathologies», a-t-elle déclaré à l’AFP.
L’usage médical du cannabis est une réalité dans plusieurs pays européens dont les Pays-Bas, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne ou le Royaume-Uni, ainsi qu’au Canada, en Australie et dans plusieurs États américains.
GW Pharmaceuticals indiquait fin 2013 que ce médicament avait déjà été «approuvé dans 22 pays, dont 17 pays européens». Au Canada, il est autorisé non seulement pour les malades de SEP mais aussi pour soulager les personnes souffrant de «cancers avancés».
En France, depuis plusieurs années, un dérivé synthétique de cannabis, le Marinol (dronabinol), peut être prescrit mais dans le cadre d’une autorisation temporaire d’utilisation (ATU) et non pas d’une AMM en bonne et due forme. Seulement une centaine de patients français auraient bénéficié de ce produit.
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De nombreux pays autorisent aujourd’hui le cannabis bio marijuana à des fins thérapeutiques. La Belgique pourrait un jour suivre cette voie… pour autant que les mentalités changent et qu’un cadre légal d’utilisation puisse être établi!
Le cannabis bio fait beaucoup parler de lui ces derniers jours. Alors que l’Etat du Colorado et l’Uruguay viennent de le légaliser, on apprenait début de semaine que le gouverneur de l’Etat de New York, Andrew Cuomo, envisageait, lui, de l’autoriser à des fins thérapeutiques pour certaines maladies graves.
Le nombre d’Etats autorisant l’usage thérapeutique du cannabis bio s’est multiplié dans les Etats de l’Ouest et les Etats côtiers du nord-est des Etats-Unis, le Colorado étant allé jusqu’à autoriser l’usage de cannabis bio à des fins récréatives depuis le 1er janvier. L’Etat de Washington devrait l’imiter au printemps. Le projet de Andrew Cuomo s’annonce cependant bien plus restrictif qu’en Californie, qui autorise l’usage de cannabis bio pour des problèmes de dos. A New York, son utilisation serait circonscrite aux personnes souffrant de certains cancers ou de glaucome.
Cannabis thérapeutique
Bientôt en Belgique?
De nombreux pays autorisent déjà l’utilisation du cannabis bio sous forme de médicaments pour soulager certaines maladies ou les nausées par exemple en cas de chimiothérapie. C’est le cas notamment aux Pays-Bas, en Espagne, en Suisse ou encore en Israël et au Canada. La France s’est également engagée dans cette voie en 2013 en annonçant la sortie pour 2015 du Sativex, un médicament dérivé du Cannabis bio à destination de patients souffrant de la sclérose en plaques.
En Belgique, si le débat est également entamé, il n’existe encore aucune autorisation. Entre les mentalités qui ont dû mal à évoluer et un cadre légal difficile à définir, la situation semble stagner. L’Agence fédérale des médicaments vient cependant de relancer un groupe de travail afin de faire le tour de la question. Un espoir est donc permis chez les patients.
« Ce n’est pas autorisé, ce qui ne nous empêche pas de rester très attentifs à l’évolution des choses dans le domaine. Mais même dans les pays où le cannabis bio à des fins thérapeutiques est autorisé, cet usage reste anecdotique, principalement parce que toute personne réagit différemment, ce qui rend le dosage et les quantités à administrer variables. Le cannabis bio médical reste donc mal codifié, et en général on en est encore plus à des phases de test », avait expliqué le professeur Paul Verbanck, chef de service de la psychiatrie à l’hôpital Brugmann à la rédaction d’RTL il y a quelques mois.
Des vertus connues depuis le Moyen-Age!
Ces premiers tests s’avéreraient pourtant assez efficaces pour soulager certains symptômes. C’est en tout cas l’avis du professeur Lossignol, chef de clinique à l’Institut Jules Bordet, favorable à l’utilisation du cannabis bio à des fins thérapeutiques.
« Les dérivés du cannabis bio sont dans la plupart des cas utilisés pour soulager les patients atteints de cancer ou de la sclérose en plaques. Il permet de diminuer la douleur et/ou la nausée. Ses vertus sont connues depuis le Moyen-Age, mais paradoxalement, on aura dû attendre la fin des années 80 pour en comprendre les effets. Mon avis, c’est que si le cerveau possède des récepteurs à ces substances, c’est qu’elles ont un rôle. La nature ne s’encombre pas de hasard. Et, en effet, les patients à qui on en administre réagissent bien. On a de très bons résultats, et les patients consomment beaucoup moins d’anti-douleurs, ce qui n’est pas négligeable », a-t-il expliqué à RTL.
Au vu de ces premiers résultats positifs, on pourrait donc penser que la Belgique suivra rapidement ses voisins néerlandais et français. Mais rien n’est moins sûr. En effet, définir un cadre légal d’utilisation semble relever du casse-tête.
« Il faut qu’il y ait un mode d’emploi clair, net et précis, comme pour tout autre médicament. Comme indiqué précédemment, cela ne semble pas encore être le cas. De même, il faut que toute la sécurité qui entoure l’usage d’un tel médicament soit assurée et qu’il y ait un contrôle strict, comme pour tout autre opiacé », avait précisé le professeur Verbanck.
Distinguer l’usage récréatif de l’usage thérapeutique
Selon, le professeur Lossignol, le cannabis biologique souffrirait surtout de sa mauvaise réputation. En effet, il est bien connu que fumer de joints comporte des risques pour la santé et entraîne un état euphorisant. Il ne faudrait pourtant pas faire l’amalgame entre cet usage récréatif et son utilisation thérapeutique. Cette dernière ne vous fera en aucun cas planer! On parle bien ici d’un effet anti-douleur.
« On fait un mauvais procès au cannabis à cause de l’usage récréatif qui en est fait. C’est comme pour la morphine il y a 20 ou 30 ans. Quand on en administrait, on nous traitait de dealer. Il faut le temps pour que les mentalités évoluent. Et puis autre chose de très important. Le coût de cette molécule n’est pas élevé. Et visiblement, ça n’intéresse pas vraiment l’industrie pharmaceutique. »
Voilà qui ouvre un autre débat…
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Le ministère de la santé a annoncé, jeudi 9 janvier par un bref communiqué, l’autorisation de mise sur le marché du Sativex. Il s’agit du premier médicament à base de cannabis bio marijuana qui pourra être commercialisé en France, vraisemblablement à partir de 2015.
Le Sativex est un spray buccal. Son indication thérapeutique sera extrêmement limitée. Il sera prescrit aux seuls patients atteints de sclérose en plaques, pour soulager « les contractures sévères (spasticité), résistantes aux autres traitements », selon les indications du ministère, qui précise que la prescription initiale sera réservée aux neurologues et médecins rééducateurs hospitaliers.
La prescription sera d’une durée de six mois, explique au Monde l’Agence nationale de sécurité du médicament, qui a donné l’autorisation après avoir examiné les études cliniques et l’efficacité du produit, puis déterminé les conditions de prescription et de délivrance. Les médicaments à base de stupéfiants ne pouvant être délivrés que pour 28 jours, les médecins généralistes seront autorisés à effectuer les renouvellements d’ordonnance entre deux rendez-vous à l’hôpital. Le produit sera distribué en pharmacie de ville, où il devra être stocké dans des coffres, comme c’est le cas des médicaments à base d’opiacés.
« UN DOSSIER DÉLICAT DANS UN ENVIRONNEMENT EXPLOSIF »
« C’est une bonne nouvelle pour les patients français qui étaient quasiment les derniers en Europe à ne pas pouvoir bénéficier du Sativex », se félicite Christophe Vandeputte, le patron français du laboratoire Almirall, qui distribue déjà le produit dans d’autres pays. « Cette autorisation de mise sur le marché représente l’aboutissement de trois ans de discussions. C’était un dossier délicat dans un environnement explosif, mais l’issue est très positive », poursuit-il.
La ministre de la santé Marisol Touraine tenait à cette possibilité d’autorisation des médicaments à base de cannabis, connu pour soulager les douleurs. En juin 2013, elle avait signé un décret autorisant l’agence sanitaire à examiner les dossiers de demande de commercialisation de tels produits, ce qui était interdit jusque-là en France. Les préparations magistrales à base de cannabis restent interdites, tout comme fumer de l’herbe à usage thérapeutique… et récréatif.
Désormais, le Sativex va suivre la procédure habituelle à tout médicament. Il devra être évalué par la Haute autorité de santé, dont l’avis servira de base pour fixer son prix et son taux de remboursement. Il ne devrait donc pas arriver sur le marché avant 2015.
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